La récupération de l'ozone se déroule lentement

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Bien que la couche d’ozone de la Terre soit en voie de guérison, la reprise se déroule plus lentement que prévu. Le modèle prédit alors l'avenir, prévoyant que le trou d'ozone restera jusqu'en 2068, et non 2050 comme les scientifiques le pensaient à l'origine.

La récupération du trou d'ozone en Antarctique est en retard. Selon une nouvelle étude de la NASA, le retour complet de l'ozone protecteur au-dessus du pôle Sud prendra près de 20 ans de plus que les scientifiques ne l'avaient prévu.

Des scientifiques de la NASA, de la National Oceanic and Atmospheric Administration et du National Center for Atmospheric Research à Boulder, au Colorado, ont développé un nouvel outil, un modèle informatique basé sur les mathématiques, pour mieux prévoir quand le trou d'ozone se rétablira.

Le trou d'ozone antarctique est une perte massive d'ozone élevée dans l'atmosphère (la stratosphère) qui se produit chaque printemps dans l'hémisphère sud. Le trou d'ozone est causé par les gaz de chlore et de brome dans la stratosphère qui détruisent l'ozone. Ces gaz proviennent de produits chimiques d'origine humaine tels que les chlorofluorocarbures, autrement appelés CFC.

La couche d'ozone empêche 90 à 99% du rayonnement ultraviolet du soleil d'entrer en contact avec la Terre. Ce rayonnement nocif peut provoquer le cancer de la peau, des dommages génétiques et des lésions oculaires, et nuire à la vie marine.

Pour la première fois, un modèle combine des estimations des niveaux futurs de chlore et de brome de l'Antarctique sur la base des quantités actuelles capturées à partir des observations satellitaires de la NASA, des observations au sol NOAA, des observations aériennes NCAR, avec des émissions futures probables, le temps qu'il faudra pour la le transport de ces émissions dans la stratosphère antarctique et les évaluations des conditions météorologiques futures au-dessus de l'Antarctique.

Le modèle reproduit avec précision la zone des trous d'ozone dans la stratosphère antarctique au cours des 27 dernières années. En utilisant le modèle, les chercheurs prédisent que le trou d'ozone se rétablira en 2068, pas en 2050 comme on le pense actuellement.

«Le trou d'ozone en Antarctique est l'enfant-phare de la perte d'ozone dans notre atmosphère», a déclaré l'auteur Paul Newman, chercheur au Goddard Space Flight Center de la NASA, Greenbelt, Maryland, et auteur principal de l'étude. «Dans des régions plus éloignées des pôles comme l'Afrique ou les États-Unis, les niveaux d'ozone ne sont que de 3 à 6% inférieurs aux niveaux naturels. En Antarctique, les niveaux d'ozone sont 70% plus bas au printemps. Cette nouvelle méthode nous permet d'estimer plus précisément les gaz appauvrissant la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, et comment ils vont diminuer au fil du temps, réduisant ainsi la zone du trou d'ozone. »

Des accords internationaux comme le Protocole de Montréal ont interdit la production de la plupart des produits chimiques qui détruisent l'ozone. Mais les chercheurs montrent que le trou d'ozone n'a pas commencé à beaucoup rétrécir en conséquence. Les scientifiques prévoient que le trou d'ozone ne commencera pas à beaucoup diminuer avant 2018. Cette année-là, la récupération du trou d'ozone fera mieux.

Source d'origine: communiqué de presse de la NASA

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